Café?

À une certaine époque, je ne buvais pas de café.
Je n’avais même pas de cafetière à la maison.
Il a fallut qu’un grand ami, adepte du café,
vienne passer quelques jours chez moi pour
qu’en 2003, je fasse le saut et que j’achète
une machine à café (une petite à quatre tasses).

Ce fut le début de la fin.


Maintenant, presqu'une décennie plus tard, je suis prise au piège et je me bats continuellement avec ma conscience anti-cafée qui me dicte les faits suivants :

• le café fait pencher le pH du corps vers l’acidité;
• a un effet diurétique donc déshydrate l'organisme;
• interfère avec la qualité du sommeil;
• cause des migraines;
• amoindri l’efficacité du système immunitaire;
• et me rend tellement hyper que tout le monde m’évite.

Combien de fois, sous l’effet de la caféine, me suis-je portée volontaire pour une tâche pour laquelle je n’avais ni le temps ni l'énergie?

 Ma vie fluctue entre « C’est fini, plus de café! » à « O.K., mais c’est le dernier ! »  

C’est un boulet à ma cheville! 

                                  (Adapté de l'anglais par Paul Saindon)

  

Mais voilà, j’ai trouvé la solution à mon dilemne!

Ce café que je prends doit provenir d’un produit biologique et équitable.

  

Pourquoi biologique? Moins de pesticide dans mon organisme et je supporte une culture qui permet à une petite partie de la planète de se retrouver à l'abri de produits chimiques nocifs. 

  

Pourquoi équitable? Le café est le deuxième produit de consommation le plus en demande dans le monde (le pétrole occupe la première place).

Malheureusement, pendant très longtemps, la culture du café s’est faite au détriment d'une main d'oeuvre qui, accablée par la pauvreté extrême, n'avait guère de choix.

Aujourd'hui, un nombre croissant d'organismes de commerce équitable font affaire directement avec des coopératives de petits producteurs autogérées ou du moins, gérées démocratiquement. En optant pour une culture biologique, ces coopérativent mettent sur pied des pratiques respectueuses de l’environnement.

En plus, l’achat d’un produit équitable peut faire la différence pour le travailleur primaire entre un revenu de 25 cents (pour une pratique non équitable) à une remise de six dollars (dans le cas du café Justifica) par kilogramme de café exporté au Canada. Toute une différence!

De mon côté, c’est un peu plus cher mais ce café équitable et biologique que je bois, je le bois à la santé de la planète et de ses habitants.

Et à la vôtre, naturellement!